Pascale Piolino, chercheuse financée par la FRC, sur le plateau de RFI pour parler de la mémoire

A l’occasion de la campagne du Neurodon, Pascale Piolino, chercheuse financée par la FRC en 2007, a été interviewée sur RFI dans l’émission Priorité Santé du 17 mars 2017.

Pour écouter l’émission : http://www.rfi.fr/emission/20170317-memoire

 

Extrait :

Journaliste Claire Hédon : Professeur Piolino, la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau organise la semaine prochaine une campagne de collecte. En fait, il y a deux semaines sur le cerveau : une première semaine d’information et une semaine de collecte de dons parce que c’est absolument indispensable pour vous, chercheurs, pour mener vos recherches.

 

Professeur Pascale Piolino : C’est vraiment le nerf de la guerre car tous les laboratoires de recherche n’ont pas beaucoup d’argent et ont pourtant des missions très importantes. Des associations comme la FRC et les campagnes comme le Neurodon sont indispensables pour aider les chercheurs à pouvoir réaliser des études qui parfois sont novatrices et sont un peu à la frontière. Parce que souvent l’argent donné par le ministère de la santé, etc. c’est finalement toujours pour des recherches déjà amorcées, dans ce qu’on attend. Alors que justement une Fédération comme la FRC permet de prendre plus de risque et de donner de l’argent pour des études plus novatrices.

Par exemple, nous avons eu, grâce à la FRC, de l’argent pour mener des recherches et nous avons travaillé sur une mémoire très importante que l’on appelle la mémoire autobiographique. Les patients qui sont atteints de la maladie d’Alzheimer ou de maladies neurodégénératives ne perdent pas seulement la mémoire des nouveaux apprentissages mais aussi leur mémoire ancienne, et donc ça a une répercussion sur la perte d’identité, et donc aussi sur la vie familiale, sociale, etc. Grâce à l’argent recueilli par la FRC on a pu essayer de mieux comprendre les bases neurales de cette mémoire, de les caractériser dans différentes pathologies neurodégénératives et donc de pouvoir essayer d’amorcer des méthodes de prises en charge. Donc c’est vraiment fondamental.

 

Journaliste Claire Hédon : Et qui peuvent servir pas simplement à la grande vieillesse ?

 

Professeur Pascale Piolino : Non tout à fait, ça peut bien sûr servir à plusieurs pathologies où les patients souffriraient de troubles de la mémoire autobiographique.

 

Docteur Thierry Gallarda : En écoutant Pascale Piolino je trouvais ça vraiment intéressant car comme elle l’a dit ce genre de recherches – très dans l’innovation, à la lisière des recherches académiques, des choses beaucoup plus modernes et innovantes – sont très importantes dans le sens où elles mettent en perspectives des approches neuroscientifiques dures avec des approches psychosociales (…)
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PASCALE PIOLINO

« Des associations comme la FRC et les campagnes comme le Neurodon sont indispensables pour aider les chercheurs à pouvoir réaliser des études qui parfois sont novatrices »

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