COVID-19 et CERVEAU

De plus en plus de données scientifiques suggèrent que le virus SARS-CoV-2 n’est pas sans conséquences pour notre cerveau. Certains symptômes observés par les médecins pourraient en effet provenir d’un dysfonctionnement cérébral, mais les investigations sont toujours en cours pour mieux comprendre ces potentielles atteintes neurologiques et psychiatriques de la Covid-19. La FRC tient régulièrement à jour les informations scientifiques disponibles à ce sujet.

 

  • Une infection même légère au SARS-CoV-2 entraîne des modifications dans la structure du cerveau

Une étude menée par une équipe de chercheurs britanniques et publiée dans Nature vient d’apporter des preuves d’anomalies structurelles dans le cerveau d’individus infectés par le SARS-CoV-2. 785 personnes issues de la cohorte UK Bank (âgés de 51 à 81 ans) ont effectué deux examens d’imagerie IRM à environ 5 mois d’intervalle. Entre temps, 401 ont été testées positives à la Covid-19, et la plupart ont développé des formes légères. Après comparaison des images récupérées dans les deux groupes, les chercheurs ont trouvé une réduction de 0,2 à 2% des tissus nerveux, essentiellement de la matière grise. Les régions les plus touchées concerne le système limbique (qui joue un rôle dans l’olfaction, la mémoire, ou encore la régulation des émotions). Une plus grande réduction de la taille globale du cerveau a également été observée. Les auteurs expliquent que ces résultats peuvent être les signes d’une propagation dégénérative via les voies olfactives, d’événements neuro-inflammatoires ou d’une perte de l’apport sensoriel due à l’anosmie. Il reste à déterminer si cet impact délétère peut être partiellement inversé, par exemple grâce à un programme d’entraînement aux odeurs pour stopper la réduction des zones olfactives, ou si ces effets persistent voire augmentent à long terme.

Source : SARS-CoV-2 is associated with changes in brain structure in UK Biobank. Douaud et al. Nature, Mars 2022.

Publié le : 1er mars 2022

  • Conférence de Vincent Prévot : « Covid et Cerveau, où en est-on ? »

Suivez la conférence de Vincent Prévot, Directeur de Recherche INSERM à l’Institut Lille Neuroscience & Cognition, donnée lors de la Cérémonie de Remise des Dotations organisée par le Rotary – Espoir En Tête le 25/02/2022.


Publié le : 22 avril 2021

  • Un tiers des patients présente un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les 6 mois suivant l’infection

Afin d’évaluer plus précisément les effets de la Covid-19 sur la santé du cerveau, une très large étude américaine incluant 236 379 patients a mesuré les taux d’incidence de 14 atteintes neurologiques et psychiatriques. Leurs résultats montrent que 34% des patients ont reçu un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les 6 mois suivant l’infection, dont 13% recevant leur premier diagnostic de ce type. L’anxiété (17%) et les troubles de l’humeur (14%) sont les plus fréquemment retrouvés, suivi des troubles liés à l’utilisation de substances psychoactives (7%) et de l’insomnie (5%).  L’incidence des troubles neurologiques tels que AVC, hémorragies cérébrales et démence sont plus faibles, mais plus fréquents chez les formes les plus sévères de Covid-19. En comparant avec des patients ayant eu une grippe, le risque de présenter un diagnostic neurologique ou psychiatrique serait 44% supérieur chez les patients ayant eu la Covid-19. Enfin, parmi les 34% de patients ayant reçu un diagnostic neurologique ou psychiatrique, 39% avaient été admis à l’hôpital, 46% avaient été hospitalisés en réanimation, et 62% avaient fait une encéphalopathie au cours de leur infection.

Source : 6-month neurological and psychiatric outcomes in 236 379 survivors of COVID-19: a retrospective cohort study using electronic health records. Taquet et al., Lancet Psychiatry, Avril 2021.

 

  • Qu’en est-il des complications neurologiques chez les enfants ?

La plupart des études sur les complications neurologiques a ciblé la population adulte, mais des premières données commencent à émerger concernant celles, plus rares, touchant les enfants. Une équipe de neuropédiatres de l’Hôpital pour enfants Ann et Robert H. Lurie de Chicago s’est ainsi intéressée à identifier un nombre suffisant de cas afin de proposer un spectre complet des manifestations neurologiques liée à une infection par le SARS-CoV-2 chez l’enfant. Menée auprès de 38 enfants, l’étude révèle que les manifestations les plus fréquemment observées par neuroimagerie sont des atteintes inflammatoires du cerveau (encéphalites, encéphalomyélites aiguës), de la moelle épinière (myélites), et des nerfs crâniens et rachidiens (névrites). Les complications cérébrovasculaires de type AVC sont par contre beaucoup moins fréquentes chez les enfants que chez les adultes. La plupart des enfants de l’étude ont eu une évolution favorable et ne présentaient que quelques déficits neurologiques résiduels légers lors du dernier suivi. Cependant, quelques cas plus sévères allant jusqu’au décès ont également été rapportés.

Source : Neuroimaging manifestations in children with SARS-CoV-2 infection: a multinational, multicentre collaborative study. Lindan et al., The Lancet, Mars 2021.

Publié le : 10 février 2021

  • Une nouvelle base de données « NeuroCovid »

Une base de données NeuroCovid a été lancée fin janvier 2021 aux USA. Elle permettra de recueillir des informations auprès des cliniciens sur les symptômes et les complications neurologiques liés à la Covid-19, ainsi que sur les effets de la Covid-19 sur les affections neurologiques préexistantes. Une NeuroBioBanque permettra également de collecter une grande variété d’échantillons biologiques (sang, plasma, liquide céphalorachidien et tissus) de patients ayant eu des complications neurologiques associées à une infection par le SARS-CoV-2. La base renseignera ainsi sur la fréquence de ces affections et pourra être utilisée par les scientifiques pour mieux prévenir et traiter les complications neurologiques de la Covid-19.

Source : www.nih.gov : NIH launches database to track neurological symptoms associated with COVID-19.

 

  • Répartition des atteintes neurologiques en 4 tableaux cliniques

En mars 2020, un registre français des manifestations neurologiques associées à la Covid-19 a été généré. D’après ce registre qui a impliqué 46 centres français, les atteintes neurologiques observées appartiennent à 4 grands tableaux cliniques. Les encéphalopathies représentent un tiers des manifestations neurologiques rapportées et sont le plus souvent associées à des formes sévères de Covid-19. Les AVC représentent plus du quart des atteintes observées. On retrouve ensuite les encéphalites dans 10% des cas, et enfin le syndrome de Guillain-Barré dans 7% des cas. Ce dernier est caractérisé par une atteinte des nerfs périphériques entraînant une faiblesse voire une paralysie progressive des membres, temporaire et plus ou moins sévère. Il est généralement lié à une réponse excessive du système immunitaire suite à une infection. Enfin des cas beaucoup plus rares de méningites, myélites ou encore des crises d’épilepsie ont également été notés.

Source : The Conversation – Covid-19 : que sait-on des effets du coronavirus SARS-CoV-2 sur le cerveau ? 21 janvier 2021.

 

  • Pourquoi le coronavirus fait-il perdre l’odorat ?

L’anosmie, ou perte d’odorat, est un trouble qui concernerait 46 à 86 % des personnes atteintes par la Covid-19. Elle serait due à une infection des cellules de soutien de la muqueuse nasale (épithélium olfactif), et non à une atteinte directe des neurones olfactifs comme cela avait été évoqué par les scientifiques au départ. En effet, des travaux ont montré que les récepteurs ACE2, porte d’entrée du virus dans les cellules, ne sont pas présents à la surface des neurones olfactifs. Ils sont en revanche présents à la surface des cellules dites sustentaculaires, qui apportent un soutien à ces neurones. Ces cellules seraient donc celles endommagées par le virus lors de l’infection. La réponse immunitaire provoquerait alors un gonflement des tissus mous, obstruant la fente olfactive et bloquant le passage des molécules odorantes vers les récepteurs olfactifs. Cependant, lorsque l’inflammation est très sévère, les cellules à proximité peuvent être endommagées, voire détruites. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes gardent des troubles de l’odorat sur le long terme : leurs neurones olfactifs auraient subi ce type de dommages, et leur régénération prend du temps.

Source : The Conversation – On sait désormais pourquoi le coronavirus fait parfois perdre l’odorat – 23 juin 2020.

Publié le : 25 janvier 2021

  • Le virus SARS-CoV-2 serait bien capable d’infecter les neurones

Jusqu’à présent, la capacité du virus à infecter les neurones n’avait pas été clairement démontrée. En utilisant trois approches indépendantes, des chercheurs de l’Université américaine de Yale et de l’Institut du Cerveau en France viennent de confirmer que le virus SARS-CoV-2 est capable de pénétrer dans le cerveau et d’infecter les neurones. Des cultures de cellules cérébrales humaines en 3D ont apporté des preuves d’une infection des neurones accompagnée de changements métaboliques caractéristiques. Des modèles murins surexprimant le récepteur ACE2 (sur lequel se fixe le virus) ont confirmé le rôle de ce récepteur dans la neuroinvasion du virus. Enfin, le SARS-CoV-2 a été mis en évidence dans les neurones corticaux de patients décédés des suites de la Covid-19. Les symptômes neurologiques observés dans la Covid-19 pourraient donc être une conséquence d’une atteinte directe du cerveau. De futurs travaux permettront d’attester cela et d’identifier la voie empruntée par le virus pour pénétrer dans le cerveau.

Source : Neuroinvasion of SARS-CoV-2 in human and mouse brain. Song et al., Journal of Experimental Medicine, Janvier 2021.

Publié le : 08 janvier 2021

  • Des vaisseaux sanguins endommagés dans le cerveau

Une étude américaine effectuée sur des échantillons de cerveaux de personnes décédées des suites de la Covid-19 révèle la présence de lésions et d’inflammations des vaisseaux sanguins du cerveau. Les chercheurs ont notamment constaté un amincissement des vaisseaux sanguins et des fuites de fibrinogène, une des protéines sanguines importante pour la coagulation. Ceci serait une conséquence de la réponse inflammatoire du corps, et non d’une infection directe du virus dans le cerveau car aucune trace de celui-ci n’a pu être identifiée dans les échantillons de cerveaux étudiés. Le virus SARS-CoV-2 entraînerait donc une inflammation du cerveau sans réellement l’infecter, mais d’autres travaux sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

Source : Microvascular injury in the brains of patients with Covid-19 30. Lee et al., The New England Journal of Medicine, Décembre 2020.

Publié le : 1er décembre 2020

  • Des conséquences psychiatriques de l’infection par la Covid-19

Près d’une personne sur 5 infectées par la Covid-19 se voit diagnostiquer un trouble psychiatrique dans les 3 mois suivant l’infection. C’est le constat d’une étude de cohorte menée par une équipe de l’Université d’Oxford utilisant les données de plus de 69 millions de personnes, et publiée récemment dans The Lancet Psychiatry. En effet, sur les 62 354 personnes ayant reçu un diagnostic de Covid-19, 18,1% déclarent un trouble psychiatrique ultérieur, le plus souvent de type anxiété ou dépression. Parmi elles, 5,8% seraient diagnostiquées pour la première fois. Les chercheurs ont montré que ce taux est par ailleurs plus élevé après un diagnostic de Covid-19 que dans les suites d’une autre pathologie comme la grippe par exemple. L’étude montre à l’inverse que les personnes ayant des antécédents psychiatriques courent un risque plus élevé d’être diagnostiquées avec la Covid-19. « Un diagnostic psychiatrique préalable pourrait donc être un facteur de risque indépendant pour la Covid-19 » suggèrent les auteurs de la publication.

Source : Bidirectional associations between COVID-19 and psychiatric disorder: retrospective cohort studies of 62 354 COVID-19 cases in the USA. Taquet et al., The Lancet Psychiatry, 9 novembre 2020.

Publié le : 22 mai 2020

  • Localisation des récepteurs du virus

Le virus SARS-CoV-2, responsable de la maladie du COVID-19, utilise un récepteur pour s’accrocher et pénétrer dans les cellules de son hôte afin de se multiplier. Des chercheurs ont montré que ce récepteur, nommé ACE2 (pour Angiotensin Converting Enzyme 2) est exprimé par les cellules des poumons, du cœur, des reins et des intestins, mais aussi par les neurones et les cellules gliales du cerveau. C’est pourquoi les médecins s’interrogent d’une infection potentielle du cerveau par le virus, pouvant entraîner des atteintes neurologiques chez les patients.

Source : Evidence of the COVID-19 Virus Targeting the CNS: Tissue Distribution, Host–Virus Interaction, and Proposed Neurotropic Mechanisms. Baig et al., American Chemical Society, 13 mars 2020.

 

  • L’anosmie et l’agueusie

Une anosmie (perte d’odorat) et/ou une agueusie (perte de goût) ont été très fréquemment observés chez les patients atteints du COVID-19. Selon les scientifiques, ces symptômes pourraient être des manifestations neurologiques mineures. L’anosmie par exemple pourrait provenir de lésions des cellules entourant les neurones olfactifs. Si tel est le cas, le bulbe olfactif pourrait être une porte d’entrée du virus vers le cerveau. D’autres investigations doivent être menées pour vérifier cette hypothèse et savoir si ces symptômes sont toujours réversibles ou s’il existe des cas d’atteintes permanentes.

Source : Olfactory and gustatory dysfunctions as a clinical presentation of mild-to-moderate forms of the coronavirus disease (COVID-19): a multicenter European study. Lechien et al., Eur. Arch. Otorhinolaryngol., 6 avril 2020.

 

  • Une atteinte du tronc cérébral ?

Des scientifiques ont émis l’hypothèse selon laquelle les difficultés respiratoires observées chez les patients atteints du COVID-19 pourraient provenir, en plus de l’atteinte pulmonaire, d’une atteinte du tronc cérébral. Cette région, située entre le cerveau et la moelle épinière, contient les centres de commande de la respiration. Cette hypothèse est basée sur des travaux chez l’animal montrant que les coronavirus précédemment étudiés, comme le SARS-CoV, peuvent se propager vers le tronc cérébral à partir des voies respiratoires inférieures.

Source : The neuroinvasive potential of SARS‐CoV2 may play a role in the respiratory failure of COVID‐19 patients. Li et al., Journal of Medical Virology, mis à jour le 17 mars 2020.

 

  • Cas d’encéphalopathies

Chez certains patients, la maladie peut se manifester sous une forme neurologique. Quelques cas d’encéphalopathies ont été repérés aux États-Unis chez des patients testés positifs pour le SARS-CoV-2. Cette complication rare d’infection virale ne serait pas directement due à la présence du virus dans le cerveau mais à une libération massive de molécules inflammatoires, les cytokines, produites par le système immunitaire pour combattre le virus et qui fragiliseraient la barrière sang-cerveau, indispensable pour isoler le cerveau des substances toxiques.

Source : COVID-19–associated Acute Hemorrhagic Necrotizing Encephalopathy: CT and MRI Features. Poyiadji et al., Radiology, 31 mars 2020.

 

  • Autres manifestations neurologiques

Une étude chinoise réalisée par des chercheurs de Wuhan en Chine montre que de nombreuses autres manifestations neurologiques ont pu être observées chez les personnes atteintes du COVID-19. Les auteurs rapportent notamment des maux de têtes, des vertiges, des convulsions, des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des altérations de la conscience et des hémiplégies (paralysies de certaines parties du corps).

Source : Neurological Manifestations of Hospitalized Patients with COVID-19 in Wuhan, China. Mao et al.,  JAMA Neurology, 10 avril 2020.

 

  • Des signes de confusion

Des médecins de Strasbourg ont rapporté qu’une grande proportion de leurs patients admis en réanimation présentaient des signes d’agitation et de confusion. Certains ont souffert d’un syndrome qualifié de dysexécutif consistant en une inattention, une désorientation ou des mouvements mal organisés en réponse au commandement. Ces observations ont été confirmées par d’autres médecins français et américains.

Source : Neurologic Features in Severe SARS-CoV-2 Infection. Helms et al., The New England Journal of Medicine, 15 avril 2020.

 

  • Des inflammations du cerveau : méningite/encéphalite

Un premier rapport japonais1 a décrit le cas d’un patient, amené à l’hôpital en raison d’une convulsion accompagnée d’une perte de conscience, et qui a été diagnostiqué par la suite avec une méningite. Les médecins ont trouvé la présence du virus SARS-CoV-2 dans le liquide cérébrospinal (liquide dans lequel baigne le cerveau). Depuis, un neurologue français, Hervé Vespignani, a déclaré avoir observé un certain nombre d’anomalies caractéristiques d’encéphalites chez ses patients2, ce qui pourrait expliquer le retard de réveil des personnes en réanimation. Les encéphalites peuvent laisser des séquelles, comme des troubles de la mémoire, de l’attention ou du sommeil. Ses résultats ont été soumis dans la revue Annals of Neurology.

Sources : (1) A first case of meningitis/encephalitis associated with SARS-Coronavirus-2. Moriguchi et al., International Journal of Infectious Diseases, 3 avril 2020. (2) Article « Le coronavirus est aussi une maladie du cerveau qui peut provoquer des encéphalites ». Site europe1.fr, publié le 26 avril 2020.

 

Rédaction : Céline Petitgas, chargée des actions scientifiques de la FRC.

Constitution d'un consortium international

Afin d’explorer les conséquences à court et long terme du SARS-CoV-2 sur le cerveau, et notamment les liens possibles entre Covid-19 et l’incidence de maladies neurodégénératives, un consortium international et multidisciplinaire de plus de 30 pays, dont la France fait partie, a été constitué et couvrira plus de 22 millions de cas.

Source : The chronic neuropsychiatric sequelae of COVID-19: The need for a prospective study of viral impact on brain functioning. De Erausquin et al. The journal of the Alzheimer’s association, Janvier 2021.

En chiffres

Les atteintes neurologiques en lien avec la Covid-19 toucheraient environ 8 % des malades hospitalisés.

Source : The Conversation

Des études françaises lancées

10% des études menées en France sur la Covid-19 concernent ses potentielles atteintes sur le cerveau. Les 2/3 de ces études explorent les conséquences psychiatriques ou psychologiques, et 1/3 se focalisent sur les effets neurologiques.

Cliquez-ici pour en savoir plus sur les études lancées en France

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